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lundi 30 août 2021

C'est la rentrée

 La saison 2021 s'est terminée avec la fin de l'opération "Un été au stade" où l'on vous a fait découvrir notre passion sous les lunettes de Saeko la noix de coco (plus souvent sous le parapluie, mais quand même). Cette fin de saison a aussi été marquée par le retour des stages! Plusieurs membres du club ont pu ainsi profiter des enseignements de maître Maroteaux (9 ème Dan) lors d'un stage réservé aux Yudansha (minimum ceinture moire).

La saison qui va suivre s'ouvre sous de meilleurs auspices avec le retour des cours d'Aïkijujutsu et self-défense avec contacts et la poursuite des autres disciplines que sont le Iaïdo, le Kenjutsu, le Ju-kempo et le Jodo. Pour plus de renseignement, je vous invite à consulter la page "Qui sommes-nous". Nos tarifs sont disponibles et mis à jour sur la page "Feuille d'inscription". Enfin, nous sommes soumis à la même réglementation que toutes les activités sportives et sommes tenus au contrôle du Pass sanitaire au début de chaque cours jusqu'à nouvelles directives nationales. 

Nous pourrons discuter de tout cela et bien plus encore lors de la journée des associations sottevillaises qui aura lieu cette année au stade Jean Adret, rue du 14 juillet.

A bientôt!

samedi 7 août 2021

Yamato-Takeru-no-Mikoto : la légende

 

A la lecture du chapitre historique du manuel technique d’Aïkijujutsu à l’usage des Mudansha par maître Maroteaux, on apprend que : « le prince Yamato-Takeru-no-Mikoto fut le premier à instaurer le système éducatif et militaire du clan Takeda ». Qui est-il ? Quelle fut sa vie ?

La genèse de sa Geste vient du fait qu’il aurait démembré son frère jumeau. Ce dernier se serait approprié des femmes destinées à leur père, le douzième empereur du Japon : Keiko.

Ce dernier, effrayé par la cruauté de son fils et ne pouvant pas le sanctionner directement, lui demanda de pacifier des rebelles Kumaso. En allant vers l’objet de sa quête, Yamato-Takeru alors nommé Osu-no-Mikoto passe par le temple d’Amaterasu dédié à la déesse du soleil dont la grande prêtresse est sa tante, Yamato-hime-no-mikoto, et à laquelle il emprunte de riches vêtements de femme. S’introduisant dans le village des rebelles Kumaso grimé en femme, Osu-no-Mikoto saoule les deux chefs, puis en tue un par surprise et vainc le second. Ce dernier, à l’agonie lui donnera son patronyme final qui est Yamato-Takeru : brave héro du Yamato.

 

Son retour triomphant ne faisant pas les affaires de son père, il est renvoyé en mission pour pacifier la province Izumo. Là encore il s’attaque au chef en usant de stratagème. Il fabrique une réplique d’épée en métal mais faite en bois. La réputation de Yamato-Takeru s’étant répandue, il est accueilli aimablement. Suite à une baignade, ce dernier propose au chef des Izumo de faire un échange d’épée puis propose un entrainement d’escrime. Avec son épée d’emprunt, Yamato-Takeru blessa mortellement le chef d’Izumo et parti non sans s’être moqué du vaincu par une chanson.

A nouveau victorieux, il fut renvoyé en mission avant même son retour pour finir la conquête du Japon, à l’est.  

En chemin, il passa à nouveau par le temple tenu par sa tante qui lui donna l’épée Kusanagi et un sac de jute. Il rencontre ensuite la princesse Miyazu qu’il épouse. Ce voyage marque le début de sa déchéance du fait de son orgueil. Il offense le dieu de la mer et sa maitresse, Ototachibana, se sacrifie en se jetant par-dessus le bateau qui les conduit pour apaiser la colère du dieu alors qu’ils sont pris dans une tempête. Arrivé à destination et sa réputation faisant, il est piégé sur une plaine de hautes herbes enflammées afin d’être vaincu à distance. Avec le contenu du sac de jute (des allume-feux), il crée un contre-feu puis arrive à s’échapper à l’aide de l’épée magique qui ouvre une trouée dans le feu en fauchant les herbes ou ses ennemis (l’imagerie shintoïste comparant souvent les hommes au blé des champs).


 Sa mort intervient dans la province de Ise suite à une nouvelle offense du dieu du mont Ibuki qui le maudit en le rendant malade. La légende veut, qu’à sa mort, il se soit transformé en pluvier blanc. Son mausolée est dans la ville de Ise dans l’actuelle préfecture de Mie.

 Texte: Arnaud Cei Saurel

Images: Wikipédia

Nota: cet article est paru dans la revue Aïki Goshindo Kaeshi n°86